Médecins retraités : quelles possibilités pour un remplacement médical

20 juillet 2023


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Maintenant que nous avons un peu plus de visibilité sur le type de profil de nos utilisateurs, nous constatons que de nombreux médecins retraités se sont inscrits sur notre plateforme en tant que remplaçants. Si l’on prend en compte qu’au 1er janvier 2022, selon l’Ordre national des médecins, plus de 19.000 médecins étaient retraités actifs (dont 44% de généralistes) (Source : Nice-Matin), il est alors tout à fait logique que nous les retrouvions en nombre sur Swing.

Pourquoi un médecin retraité reste-t-il en activité ?

État des lieux

Comme nous sommes curieux, nous nous sommes posé la question !

Alors nous avons cherché à comprendre quelles sont les motivations de ces médecins inarrêtables.

Dans un premier temps, il est impossible de ne pas évoquer les déserts médicaux, qui sont peut-être la première cause de continuité des médecins généralistes après l’âge de la retraite. Les reprises de cabinets dans des zones rurales (mais pas que) sont de plus en plus difficiles. 

C’est d’ailleurs ce que Nice-Matin relate dans son article du 16 octobre 2022 : Dans les départements les moins peuplés, les médecins retraités actifs représentent un poids plus important parmi les professionnels en activité.

Nous avons déjà pu mettre en évidence que cela provenait notamment d’une volonté de co-exercer des nouvelles générations de médecins. Un des facteurs premiers pour pouvoir s’installer est d’être dans un environnement où ils peuvent facilement compléter les soins avec d’autres professionnels de santé spécialisés. (Confère notre article : Médecins généralistes : trouvez votre équilibre).

On retrouve alors des médecins installés dans ces zones, retraités, qui par faute de repreneur, se sentent obligés de continuer leur activité. Toujours par souci d’assurer des soins de proximité. C’est cette réalité de terrain grave que l’on appelle désert médical puisqu’aucun praticien de proximité n’assure la permanence des soins.

A cela s’ajoute la situation de la PDSA (Permanence Des Soins Ambulatoires) en France qui connaît des difficultés croissantes depuis déjà quelques années.

Et comme nous l’évoquions plus haut, avec la propagation des déserts médicaux, cette dernière ne tend pas à s’améliorer.

La pénurie de médecins en cause

Si l’on regroupe ces deux problèmes qu’il est plus qu’urgent de traiter, il est évident qu’à l’heure actuelle le système de santé français connait une pénurie de médecins généralistes.

Par conséquent, les médecins retraités sont sollicités voire rappelés pour reprendre du service, notamment en effectuant des remplacements.

Même s’ils sont régulés au niveau des heures qu’ils peuvent effectuer, ces retraités actifs, comme on les appelle, sont une réelle source d’aide et de bienveillance.

Et pour cause, si l’on reprend une étude menée auprès des médecins par Elabe en mars 2019, réalisée à la demande du Conseil National de l’Ordre sur la PDSA, on constate que les médecins retraités font partis de ceux qui participent avant tout par « sens du devoir » et par « solidarité avec les autres médecins de leur secteur ».

Il n’en demeure pas moins que, même si pour certains médecins la raison est simplement liée à l’envie de continuer encore un peu, pour un grand nombre de ces retraités actifs, c’est par nécessité qu’ils viennent effectuer des remplacements médicaux. Paradoxalement, ils permettent de combler les trous de la démographie médicale. Nous avons besoin d’eux pour apporter un soutien à la permanence de nos soins dans un contexte de santé en tension.

Sous quelles conditions un médecin retraité peut-il exercer ?

Prenons pour exemple notre Dr Philippe. Il vient de prendre sa retraite mais il aimerait finalement continuer encore à exercer quelques temps. Il pense aux remplacements. Pour lui, c’est la meilleure façon de continuer à être stimulé professionnellement, de répondre à un réel besoin dans le système de santé français et de compléter ses revenus mensuels.

Il doit entamer des démarches auprès du Conseil Départemental de l’Ordre qui doit lui délivrer une attestation, signaler sa reprise d’activité à sa caisse de retraite et être assuré pour pouvoir exercer à nouveau (RCP).

Comme il a cumulé tous ses trimestres et a plus de 65 ans, notre Dr Philippe peut prétendre au cumul emploi-retraite selon les conditions fixées par le gouvernement.

Faciliter les remplacements entre médecin installé et retraité actif

Les médecins retraités reprennent ainsi très souvent leur activité professionnelle sous forme de remplacements car ils ne souhaitent plus s’attarder sur les autres missions administratives mais exclusivement pour prodiguer des soins. 

C’est d’ailleurs le cas de Dominique Hérault, médecin généraliste qui témoigne dans la revue Challenges « Je ne voulais pas reprendre une activité libérale, ce que je voulais, c’était faire de la médecine et apporter mon aide, sans avoir à m’encombrer de toute la paperasse administrative. » 

Grâce à la simplification de gestion des remplacements médicaux, nous espérons faciliter aussi la vie des médecins retraités actifs. Ils accordent encore du temps pour garantir nos soins et donnent de leur expérience pour apporter à leur confrère un peu plus de confort dans leur quotidien. 

Ces retraités actifs bénéficient également de notre accompagnement et de notre soutien pour leur permettre de réaliser des remplacements médicaux le plus facilement possible.

Nous simplifions vos remplacements, vous vous simplifiez la vie.

Pour estimer votre revenu lors d’un remplacement en libéral, nous vous invitons à consulter notre simulateur : https://www.swingsante.fr/simulateurs/#liberal.

Médecin remplaçant retraite