Repéré dans la presse de septembre 2023 – Actualités médicales

10 octobre 2023


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Retrouvez les 5 actus médicales de septembre sélectionnées par Swing.

DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN APRÈS 70 ANS, UN RISQUE DE SURDIAGNOSTIC ÉLEVÉ

JIM
Publié le 03/09/2023

Spécialités : Oncologie, Gynécologie, Radiologie, Radiothérapie

Le JIM relaie les résultats d’une étude publiée dans la revue « Annals of internal medicine » concernant le dépistage du cancer du sein après 70 ans.
Au cours d’un suivi sur 15 ans, des chercheurs américains du « Yale Cancer Center and Yale School of Medicine, New Haven, Connecticut (USA) » ont étudié le surdiagnostic associé au dépistage du cancer du sein chez les femmes âgées de 70 ans et plus. 
Le média indique qu’il « s’agit d’une étude de cohorte rétrospective comparant l’incidence cumulative du cancer du sein chez les femmes américaines âgées de 70 et plus ayant bénéficié d’un dépistage récent de cancer (mammographie), avec celle des femmes non dépistées. »
L’étude met en évidence qu’« entre un tiers et plus de la moitié des cas de cancer du sein chez les femmes de 70 ans et plus ayant subi un dépistage pourraient être des surdiagnostics. »
Le surdiagnostic est lié à des risques pour les patients, tant sur le plan moral que sur le plan physique, avec notamment la mise en place de traitements « non nécessaires ». Sans oublier l’aspect financier et l’utilisation des ressources que ces traitements impliquent.
Tout l’enjeu réside alors dans une meilleure compréhension du cancer afin d’éviter le surdiagnostic. 

Retrouvez l’article dans son intégralité sur : https://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/depistage_du_cancer_du_sein_apres_70_ans_un_risque_de_surdiagnostic_eleve_198677/document_actu_med.phtml


« CELA LIBÈRE DU TEMPS MÉDICAL » : À L’HÔPITAL DU MANS, UN PROTOCOLE PERMET L’IMPLANTATION DE MONITEURS CARDIAQUES PAR UN INFIRMIER

Le Quotidien du Médecin
Publié le 05/09/2023

Spécialité : Cardiologie

Le Quotidien du Médecin a interviewé le Dr Mathieu Amelot, Cardiologue au CH du Mans, au sujet de son expérimentation permettant aux infirmiers d’implanter des moniteurs cardiaques, libérant ainsi du temps aux médecins.
Après 2 années de préparation administrative, le protocole a été mis en place à la rentrée. Grâce à la formation (théorique et pratique) de deux infirmiers volontaires, ces derniers sont désormais habilités à implanter des moniteurs cardiaques en sous-cutané. Cette initiative vise à libérer du temps médical pour les médecins, qui pourront « se consacrer à des tâches plus complexes ». 
Toutefois, les médecins restent à proximité et se tiennent prêts à intervenir en cas de besoin. 
Cette expérimentation, initiée par le centre hospitalier du Mans, n’est pas isolé. L’Hôpital européen Georges-Pompidou travaille sur le même protocole qui pourra être étendu à l’ensemble des établissements de l’AP-HP. 
Le Dr Amelot indique que l’accueil de ses confrères est plutôt bon et qu’ils ont « choisi de déléguer cet acte précisément, car il y a des risques mineurs d’infection sous-cutanée, d’hématomes liés au mauvais positionnement du dispositif. »

Retrouvez l’article dans son intégralité sur : https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/exercice/cela-libere-du-temps-medical-lhopital-du-mans-un-protocole-permet-limplantation-de-moniteurs?utm_medium=Social_Echobox&utm_campaign=Echobox_PA&utm_source=LinkedIn#Echobox=1693923132-2


DÉSERTS MÉDICAUX : PRÈS DE LA MOITIÉ DES PATIENTS ONT DÉJÀ RENONCÉ À VOIR UN DERMATOLOGUE

JIM
Publié le 15/09/2023

Spécialité : Dermatologie

46 % des patients ont déjà renoncé à faire traiter leurs problèmes de peau chez un dermatologue”révèle une étude menée par Sanofi/IFOP et relayée par le JIM. 
Les principaux motifs de renoncement évoqués dans cette étude sont :

  • Les délais d’attente trop longs (42 %), 
  • Les disponibilités du professionnel (22 %),
  • L’éloignement géographique (21 %).

« De plus, il faut en moyenne plus de trois mois (104 jours) pour avoir un rendez-vous chez un dermatologue — il ne fallait que 41 jours en 2012. »
Cette situation est particulièrement problématique pour les personnes atteintes de maladies chroniques de la peau, telles que l’eczéma.
Interviewée par Radio France, Gaëlle Quéreux, cheffe du service de dermatologie au CHU de Nantes indique « Cela nous inquiète énormément. […] Cela génère des retards dans la prise en charge dans les cancers cutanés. C’est une énorme problématique. » 
Cette étude permet de mettre en évidence les difficultés rencontrées par la profession, comme la baisse considérable des dermatologues en France depuis 20 ans.
L’article du JIM précise que «  »plus de la moitié des dermatologues actuellement en exercice ont plus de 55 ans », d’après une tribune publiée dans Le Monde en mars dernier, un collectif d’associations de malades, de sociétés savantes et de dermatologues. »La SFD (Société Française de Dermatologie) propose ainsi « d’augmenter les effectifs d’internes formés chaque année à la dermatologie » et de renforcer la formation des médecins généralistes dans ce domaine.

Retrouvez l’article dans son intégralité sur : https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/deserts_medicaux_pres_de_la_moitie_des_patients_ont_deja_renonce_a_voir_un_dermatologue_198856/document_actu_pro.phtml


CANCER DU POUMON : UN VACCIN FRANÇAIS PERMET DE GAGNER PLUSIEURS MOIS DE SURVIE

Sciences et Avenir
Publié le 19/09/2023

Spécialités : Oncologie, Pneumologie

Sciences et Avenir présente les résultats prometteurs du vaccin français en cours de développement, Tedopi, dans le traitement du cancer du poumon avancé. 
Selon un essai clinique de phase III publié dans Annals of Oncology, le vaccin permettrait de réduire de 41 % le taux de décès dans l’année.
Comme le précise Sciences et Avenir, « l’idée n’est pas de se vacciner pour éviter la survenue d’une tumeur dans les poumons. Au contraire, ce vaccin est destiné à compléter les traitements déjà existants. » 
Cette injection permet de stimuler le système immunitaire : « Lorsque les lymphocytes T rencontrent ensuite des cellules du cancer du poumon, ils les identifient et les éliminent. »
L’essai clinique a été mené sur des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC).
À un an, la médiane de survie était de 11,1 mois pour le groupe Tedopi, contre 7,5 mois pour le groupe ayant reçu uniquement la chimiothérapie. 
Les résultats de cet essai clinique sont encourageants. L’article souligne que Tedopi est « un traitement dit de « troisième ligne », qui intervient après la chimiothérapie et l’immunothérapie. »

Retrouvez l’article dans son intégralité sur : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/cancer-du-poumon-un-vaccin-francais-permet-de-gagner-plusieurs-mois-de-survie_173889?xtor=RSS-16


MUCOVISCIDOSE : NETTE AMELIORATION DE LA SANTE DES PATIENTS EN 2022 AVEC LE KAFTRIO, MAIS DES DEFIS PERSISTENT

Le Quotidien du Médecin
Publié le 22/09/2023

Spécialités : Pneumologie

Le Quotidien du Médecin partage le bilan 2022 de l’association Vaincre la mucoviscidose. Parmi les principaux enseignements, l’association souligne « une nette amélioration de l’état de santé au global de l’ensemble de la population atteinte de mucoviscidose ». Il est notamment mis en évidence que les avancées sur les traitements de cette maladie apportent une meilleure prise en charge des patients.
Leur espérance de vie a considérablement augmenté : « L’âge moyen des 7 743 patients recensés est en hausse pour atteindre 25,2 ans contre 19 ans il y a dix ans.  Et pour la première année, l’âge médian au décès passe la barre des 40 ans (40,8 ans). », comme le rapporte ce bilan. Cette amélioration offre un nouvel espoir, mais l’association rappelle malgré tout qu’elle recense aussi une hausse de décès entre 2021 et 2022.
Les bons résultats du bilan sont notamment liés au traitement prometteur Kaftrio, déployé l’année dernière, qui fait déjà ses preuves : « plus de la moitié des patients (50,7 %) ont bénéficié de ce traitement. […] Le recours à la greffe pulmonaire s’est réduit de manière « drastique » […] La santé respiratoire des malades s’est améliorée […] ».
Même si ces effets sont bien réels, cette trithérapie protéique Kaftrio ne peut être administrée à tous les patients.
L’association souligne alors que « des défis persistent », comme la santé digestive, hépatique et mentale des patients et que des efforts doivent être poursuivis pour améliorer leur prise en charge sur ces enjeux.

Retrouvez l’article dans son intégralité sur : https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pediatrie/mucoviscidose-nette-amelioration-de-la-sante-des-patients-en-2022-avec-le-kaftrio-mais-des-defis?utm_medium=Social_Echobox&utm_campaign=Echobox_PA&utm_source=LinkedIn#Echobox=1695400269-2

 

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